Poésie
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Poésie
Royale nostalgieby Cochonfucius |
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[ltr]Cliquette, clavier, pour des pensées molles :
Elles peuvent prendre un sens épineux.
L'été, sur sa fin, devient lumineux ;
La chauve-souris dans les grands bois vole.[/ltr]
Elles peuvent prendre un sens épineux.
L'été, sur sa fin, devient lumineux ;
La chauve-souris dans les grands bois vole.[/ltr]
[ltr]Point de bruit encore aux cours des écoles ;
Silence insolite au coeur de ces lieux.
Le jour raccourcit, le soir, sous nos yeux,
L'été se finit, soyons moins frivoles.[/ltr]
Silence insolite au coeur de ces lieux.
Le jour raccourcit, le soir, sous nos yeux,
L'été se finit, soyons moins frivoles.[/ltr]
[ltr]Muse, le temps file ; ah, vraiment, que n'ai-je
L'art de ralentir des jours le cortège,
À l'automne, ainsi, nous pourrions surseoir.[/ltr]
L'art de ralentir des jours le cortège,
À l'automne, ainsi, nous pourrions surseoir.[/ltr]
[ltr]Barde, trace-nous, de ta plume fine,
Le chant qu'aujourd'hui ton cerveau rumine :
Ou chante-le-nous, dans la paix du soir.[/ltr]
Le chant qu'aujourd'hui ton cerveau rumine :
Ou chante-le-nous, dans la paix du soir.[/ltr]
Re: Poésie
Alchimieby Cochonfucius |
[ltr][/ltr]
[ltr]Plus chaud que la fourneau d'où sort le noir émail,
Le druide a fait fumer un gros engin de cuivre
(Et l'art qu'il déploya n'est point tiré d'un livre ;
Jamais cet atelier ne vit un tel travail).[/ltr]
Le druide a fait fumer un gros engin de cuivre
(Et l'art qu'il déploya n'est point tiré d'un livre ;
Jamais cet atelier ne vit un tel travail).[/ltr]
[ltr]La braise ayant atteint la rougeur du corail,
Une étrange magie a commencé à vivre.
L'homme fixe la flamme, acharné à poursuivre
L'oeuvre se reflétant dans ses yeux de vitrail.[/ltr]
Une étrange magie a commencé à vivre.
L'homme fixe la flamme, acharné à poursuivre
L'oeuvre se reflétant dans ses yeux de vitrail.[/ltr]
[ltr]Alors il contempla la construction hardie
Puis il la surchauffa, d'une torche brandie
Produisant un brasier à nul autre pareil.[/ltr]
Puis il la surchauffa, d'une torche brandie
Produisant un brasier à nul autre pareil.[/ltr]
[ltr]Le mage entretenait ce petit incendie
Juste pour le plaisir de tiédir ses orteils
Lorsqu'il ne pouvait point les offrir au soleil.[/ltr]
Juste pour le plaisir de tiédir ses orteils
Lorsqu'il ne pouvait point les offrir au soleil.[/ltr]
Re: Poésie
Quelques promenadesby Cochonfucius |
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[ltr]Toile de Ma Yuan[/ltr]
[ltr]C’est un doux passe-temps, marcher dans la nature,
Contempler les aspects de ce bel Univers,
Apercevoir des lieux maintes fois découverts,
En deviner parfois la fine architecture.[/ltr]
Contempler les aspects de ce bel Univers,
Apercevoir des lieux maintes fois découverts,
En deviner parfois la fine architecture.[/ltr]
[ltr]Lieux dont je ne saurais produire la peinture,
À peine si je sais les dire dans mes vers
Où j’aime vous parler de cent sujets divers,
Ou dire de mes jours la modeste aventure.[/ltr]
À peine si je sais les dire dans mes vers
Où j’aime vous parler de cent sujets divers,
Ou dire de mes jours la modeste aventure.[/ltr]
[ltr]J’écris de mes plaisirs, et non de mes regrets,
De phrases sur les murs, et non de mes secrets ;
De moi-même je suis l’imparfait secrétaire.[/ltr]
De phrases sur les murs, et non de mes secrets ;
De moi-même je suis l’imparfait secrétaire.[/ltr]
[ltr]J’écris sans réfléchir, et sans analyser :
J’ai de plaisants sujets, pourquoi les déguiser ?
Mais ce qui est plus beau, ce sont vos commentaires ![/ltr]
J’ai de plaisants sujets, pourquoi les déguiser ?
Mais ce qui est plus beau, ce sont vos commentaires ![/ltr]
Re: Poésie
Poèmes d’autrefoisby Cochonfucius |
[ltr][/ltr]
[ltr]Art by Opiemme[/ltr]
[ltr]Ils savent dissiper l'ennui,
Ils sont nos compagnons de nuit :
Les vers de jadis et naguère
Nous rendent la vie moins amère.[/ltr]
Ils sont nos compagnons de nuit :
Les vers de jadis et naguère
Nous rendent la vie moins amère.[/ltr]
[ltr]Aussi je les relis toujours
Et je leur garde mon amour :
Qu'importent mes jours éphémères ?[/ltr]
Et je leur garde mon amour :
Qu'importent mes jours éphémères ?[/ltr]
Re: Poésie
du partage Solasido...
ange- Maître Reiki / Soins Energétiques
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Humeur : joyeuse
Re: Poésie
L'Empereur et l'Ermite
Composition de Cochonfucius
L'ermite s'habitue à sa vie solitaire.
Son visage et ses mains se sont mis à brunir,
Sa démarche devient aussi vive et légère
Que celle des grands cerfs qu'il voit vivre et mourir.
Dans le ciel étoilé, pour lui, plus de mystère ;
Dans son coeur, peu de crainte et peu de souvenirs.
Il écoute le vent des confins de la Terre
Qui l'accompagne au temps de veiller et dormir.
Il aime l'eau, la claire ou la trouble et profonde ;
Il vibre dans l'écho de la rumeur du monde
Comme vibre en un temple une âme d'homme pieux.
Il lit de Lao-Tseu les phrases sibyllines
Que répète après lui le pluvian des collines ;
Il fait sa religion de ce livre sans dieux.
Cochonfucius
L'ermite s'habitue à sa vie solitaire.
Son visage et ses mains se sont mis à brunir,
Sa démarche devient aussi vive et légère
Que celle des grands cerfs qu'il voit vivre et mourir.
Dans le ciel étoilé, pour lui, plus de mystère ;
Dans son coeur, peu de crainte et peu de souvenirs.
Il écoute le vent des confins de la Terre
Qui l'accompagne au temps de veiller et dormir.
Il aime l'eau, la claire ou la trouble et profonde ;
Il vibre dans l'écho de la rumeur du monde
Comme vibre en un temple une âme d'homme pieux.
Il lit de Lao-Tseu les phrases sibyllines
Que répète après lui le pluvian des collines ;
Il fait sa religion de ce livre sans dieux.
Cochonfucius
Re: Poésie
pour info j'ai déplacé le sujet dans la rubrique concerné
Safyr- Admin
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Humeur : joyeuse
Re: Poésie
Scribe
Composition de Cochonfucius
Composition de Cochonfucius
Venez à moi, mes souvenirs
De jadis, des vieilles années :
Comme un herbier de fleurs fanées
Qui en poussière vont finir.
De jadis, des vieilles années :
Comme un herbier de fleurs fanées
Qui en poussière vont finir.
Venez, ciels d’une lointaine île
Où je déambulais, pieds nus :
Ah, que sera-t-il advenu
De vos gens à l’âme subtile ?
Où je déambulais, pieds nus :
Ah, que sera-t-il advenu
De vos gens à l’âme subtile ?
Où sont les bras vaillants qui portent
Les barques vers le creux des flots ?
Où sont leurs jeux, où sont leurs mots,
Leur langue serait-elle morte ?
Les barques vers le creux des flots ?
Où sont leurs jeux, où sont leurs mots,
Leur langue serait-elle morte ?
Rien ne revient, tout fait semblant ;
Ce texte se parle à lui-même
(Comme font souvent les poèmes),
Ou bien, il parle au papier blanc.
Ce texte se parle à lui-même
(Comme font souvent les poèmes),
Ou bien, il parle au papier blanc.
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