L’entrave à notre réalisation
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L’entrave à notre réalisation
Bonjour tout le monde
Sur fond jaune est représentée la grande transformation circulaire
Sur fond vert est représentée la petite transformation circulaire
Au centre est représenté l’hexagramme n° 14, le Grand Avoir,
avec verticalement les trigrammes constituants
et horizontalement les trigrammes nucléaires.
Le chercheur de vérité est un être de passion, enthousiaste, audacieux, persévérant, qui laisse la vie devenir pleinement manifeste en lui, en la laissant circuler librement à travers son propre espace. Cet espace est tranquille, car désencombré, vide de toutes représentations objectives. « Il faut un cœur brûlant dans une paix vide et silencieuse », nous dit Maître Eckhart.
La réalité ne peut être vue tant que nous n’avons pas renoncé à nos fausses identifications, tant que les dépouillements nécessaires n’ont pas été effectués, tant que nous n’avons pas compris que rien ne nous sépare de notre essence, si ce n’est notre mental qui fabrique cette idée de distance, qui crée des étapes et un but à atteindre.
La réalisation est donc inséparable du dépouillement, de la nudité de l’être. L’éveil présuppose l’effacement d’un moi acteur, l’évanouissement de celui qui désire l’illumination. Rien ne se passe tant qu’il y a cette entité voulant connaître la réponse à la question : qui suis-je ? L’éveil ne peut être provoqué par un ego, lui-même objet dans ce monde phénoménal. La réalité intemporelle ne peut être non plus découverte par un esprit sans cesse en mouvement, qui se nourrit du temps. Toute recherche est vaine, car elle est mentale et ne peut procurer qu’un état psychique particulier. Or, l’éveil n’est pas un état spécial : c’est le retour à la source de notre être. Cette réalité est toujours là, mais nous ne pouvons la voir que lorsque le mental s’arrête. Le temps alors s’arrête. La réalisation de notre nature éternelle est dés lors possible : nous sommes dans la pure présence, sans attente du grand saut hors du temps…
L’éveil, c’est la réalité qui se révèle d’elle-même à elle-même.
A cet instant, il n’y a plus ni corps ni mental. C’est la reconnaissance par la conscience de ce qu’elle est, reconnaissance instantanée, directe, sans intermédiaires conceptuels. La conscience se saisit elle-même, dans un élan impersonnel. Il y a une force mystérieuse qui permet ce retournement vers la source, ce mouvement de la conscience pénétrant en elle-même et reconnaissant, émerveillée, sa nature.
Auparavant, des enseignements, des lectures, des méditations auront pu sembler nécessaires pour dissoudre le voile égotique et rendre transparent le mental, pour stimuler l’attention et la persévérance comme autant d’appels de la grâce. Cependant, celle-ci se donne sans condition et sans rien attendre. Tout est possible, à tout moment. L’éveil est toujours soudain et sans motif.
Il n’est pas une expérience, inscrite dans le temps et forcément duelle, avec quelqu’un qui expérimente et un objet d’expérimentation. Il n’y a donc rien à faire de particulier, pas d’effort à fournir. Au contraire, l’éveil met un terme à la croyance en ce concept d’une individualité autonome impliquée dans une activité personnelle. Dés que l’esprit comprend la futilité de son vouloir, il se produit un abandon propice à l’accueil. Les questionnements, les projections et les désirs sont résorbés. Nous avons surmonté toute peur. Nous sommes prêts à tout donner, à tout perdre, sans possibilité de retour. Nous sommes prêts… mais ce n’est pas notre accueil qui crée la grâce. Il n’y a pas de cause à la grâce.
Cette plongée hors du temps s’effectue dans le vide silencieux. On ne revient pas de ce voyage ultime. Le retour apparent en ce monde est au-delà de la dimension relative de l’espace et du temps, qui n’est plus active que pour la survie du corps et le fonctionnement harmonisé de l’esprit. La mort de tout ce qui a été, l’absolue nudité intérieure permet de se tenir dans cette profondeur où tout est perçu comme mouvement de la conscience. La reconnaissance de la réalité absolue ne se manifeste pas par des discours, des prodiges ou des actions qui cherchent à convaincre, ni non plus par la solitude. Il n’y a plus que l’Amour.
Au quotidien, cela s’exprime en méditation constante, quelles que soient les circonstances, en paix, en patience, en bonté, en humilité, en attention bienveillante envers tous ceux qui ne vivent pas cette liberté. Le repos est constant. Ce n’est pas une cessation de toute activité mais un accord subtil à la vibration cosmique.
La réalisation de notre nature est liberté. Une fois l’ultime réalité vue, il n’y a plus d’identifications erronées, plus de règles créées par un esprit que rien ne peut désormais troubler. Celui-ci est rétabli dans son unité, lui aussi témoin, en harmonie avec ce qui le contient, la conscience qui embrasse l’univers entier. Il ne cherche plus rien à « l’extérieur », s’égarant à la poursuite d’objets. Les pensées ne disparaissent pas mais leur apparition fait l’objet d’un regard neutre, libre d’elles. Tout ce qui est vécu est intégré dans l’unité réalisée, fondement ultime de la vie.
Oui, l’éveil produit un changement dans le regard. Ne s’identifiant plus à ce qui est perçu, il réalise qu’il est le contenant de toutes les perceptions. Ce regard embrasse la totalité, au sein même du quotidien dualisant.
Notre conscience impliquée dans une forme humaine s’est réalisée conscience impersonnelle, d’où cette unité retrouvée avec le cosmos, avec l’ensemble de la manifestation perçue comme une apparition au sein de ce champ infini. Et l’unicité est joie…
Séparation et causalité ont disparu. La dualité est vue comme une illusion liée à la manifestation, la multiplicité comme une apparence, un reflet de la source. Le reflet n’est plus confondu avec la source qu’il reflète La conscience ne se « perd » plus dans les phénomènes car elle sait de façon irréversible qu’elle est la lumière qui permet de voir ces phénomènes. Ce que nous sommes est lumière. Elle est toujours là, et rien ne nous y mène…
L’unité est vue dans la multiplicité, le sans-forme dans la forme. Il n’y a plus de sensation de différence : je suis ta souffrance, je suis aussi l’espace sans souffrance, dans une même vibration. C’est cela, la réalisation, vivre dans la non-séparation, dans la vision globale, unitive de la vie, sans différence entre la source et l’expression, entre l’indifférencié et le manifesté, entre la réalité absolue et la réalité relative. La vie est une. Elle se vit instantanément source éternellement jaillissante et passage transitoire à travers des formes limitées.
La seule entrave à notre réalisation, et l’origine de tous nos tourments, est de nous croire séparés, distincts du reste de l’univers. L’unique changement correspond au fait que nous portons désormais un regard unitif sur la vie. L’esprit en repos ne divise plus le monde et voit en chaque chose le fonctionnement de la totalité.
Dans le vide de l’esprit silencieux, dans l’humilité d’un moi qui s’efface, nous nous abandonnons au flux doux et puissant de l’énergie de la vie. Son origine lumineuse est sans contraires. C’est cette réalité-là que nous cherchons tous à découvrir derrière les oppositions de ce monde. Nous aspirons à réaliser cela qui perçoit directement, avec clarté, qui nous fait pénétrer au plus profond de chaque évènement. Pour le découvrir, il faut oser se lancer sans peur dans l’aventure de la vie, accepter de tout notre être son mouvement en apparence contradictoire, pénétrer intensément au cœur de ce qui est à chaque instant.
L’accès à la réalité n’est pas séparé de notre quotidien. Tout ce qui apparaît est l’expression de l’énergie cosmique, pure en son essence. Le sens de notre destinée terrestre est d’aller à la source de cette énergie, d’aller vers la demeure cachée où nous nous découvrons un, dans un espace infini de lumière et d’amour.
Seule la conscience libérée de l’identification à une entité distincte peut percevoir clairement la totalité. Nous sommes en permanence reliés à toutes les manifestations de vie dans l’univers et chacun de nos actes a une résonance cosmique. Dés que nous sommes en conscience au cœur de la vie, que nous exprimons pleinement ce que nous sommes, nous avons une vision globale de la vie.
C’est cela, l’éveil à la réalité : être perception globale, regard-miroir de la conscience, présence à tout ce qui vit et présence à soi, quelles que soient les innombrables expériences qui se présentent. Bien et mal, santé et maladie, vie et mort ne sont plus séparés. Nous avons réalisé l’unité. Nous nous sentons réconciliés et libres, heureux tout simplement parce que nous vivons. Nous sommes en communion avec tout ce qui existe, avec tout ce qui apparaît dans le champ lumineux de notre espace. L’intelligence de la vie s’exprime désormais comme elle le souhaite, sans entrave. Dans cette absence totale d’identification, ce qui est de toute éternité peut apparaître. C’est la conscience qui contemple la conscience…
« Le Soi, dont la merveilleuse essence est lumière, par le jeu impétueux de sa liberté, masque d’abord sa propre essence, puis la révèle à nouveau en sa plénitude, d’un seul coup ou par degrés. Et cette tombée de la grâce est entièrement indépendante. »
Texte de Abhinavagupta.- Poète indien (fin Xe – XIe siècle) auteur d’œuvres nombreuses inspirées par le culte de Shiva
Sur fond jaune est représentée la grande transformation circulaire
Sur fond vert est représentée la petite transformation circulaire
Au centre est représenté l’hexagramme n° 14, le Grand Avoir,
avec verticalement les trigrammes constituants
et horizontalement les trigrammes nucléaires.
Le chercheur de vérité est un être de passion, enthousiaste, audacieux, persévérant, qui laisse la vie devenir pleinement manifeste en lui, en la laissant circuler librement à travers son propre espace. Cet espace est tranquille, car désencombré, vide de toutes représentations objectives. « Il faut un cœur brûlant dans une paix vide et silencieuse », nous dit Maître Eckhart.
La réalité ne peut être vue tant que nous n’avons pas renoncé à nos fausses identifications, tant que les dépouillements nécessaires n’ont pas été effectués, tant que nous n’avons pas compris que rien ne nous sépare de notre essence, si ce n’est notre mental qui fabrique cette idée de distance, qui crée des étapes et un but à atteindre.
La réalisation est donc inséparable du dépouillement, de la nudité de l’être. L’éveil présuppose l’effacement d’un moi acteur, l’évanouissement de celui qui désire l’illumination. Rien ne se passe tant qu’il y a cette entité voulant connaître la réponse à la question : qui suis-je ? L’éveil ne peut être provoqué par un ego, lui-même objet dans ce monde phénoménal. La réalité intemporelle ne peut être non plus découverte par un esprit sans cesse en mouvement, qui se nourrit du temps. Toute recherche est vaine, car elle est mentale et ne peut procurer qu’un état psychique particulier. Or, l’éveil n’est pas un état spécial : c’est le retour à la source de notre être. Cette réalité est toujours là, mais nous ne pouvons la voir que lorsque le mental s’arrête. Le temps alors s’arrête. La réalisation de notre nature éternelle est dés lors possible : nous sommes dans la pure présence, sans attente du grand saut hors du temps…
L’éveil, c’est la réalité qui se révèle d’elle-même à elle-même.
A cet instant, il n’y a plus ni corps ni mental. C’est la reconnaissance par la conscience de ce qu’elle est, reconnaissance instantanée, directe, sans intermédiaires conceptuels. La conscience se saisit elle-même, dans un élan impersonnel. Il y a une force mystérieuse qui permet ce retournement vers la source, ce mouvement de la conscience pénétrant en elle-même et reconnaissant, émerveillée, sa nature.
Auparavant, des enseignements, des lectures, des méditations auront pu sembler nécessaires pour dissoudre le voile égotique et rendre transparent le mental, pour stimuler l’attention et la persévérance comme autant d’appels de la grâce. Cependant, celle-ci se donne sans condition et sans rien attendre. Tout est possible, à tout moment. L’éveil est toujours soudain et sans motif.
Il n’est pas une expérience, inscrite dans le temps et forcément duelle, avec quelqu’un qui expérimente et un objet d’expérimentation. Il n’y a donc rien à faire de particulier, pas d’effort à fournir. Au contraire, l’éveil met un terme à la croyance en ce concept d’une individualité autonome impliquée dans une activité personnelle. Dés que l’esprit comprend la futilité de son vouloir, il se produit un abandon propice à l’accueil. Les questionnements, les projections et les désirs sont résorbés. Nous avons surmonté toute peur. Nous sommes prêts à tout donner, à tout perdre, sans possibilité de retour. Nous sommes prêts… mais ce n’est pas notre accueil qui crée la grâce. Il n’y a pas de cause à la grâce.
Cette plongée hors du temps s’effectue dans le vide silencieux. On ne revient pas de ce voyage ultime. Le retour apparent en ce monde est au-delà de la dimension relative de l’espace et du temps, qui n’est plus active que pour la survie du corps et le fonctionnement harmonisé de l’esprit. La mort de tout ce qui a été, l’absolue nudité intérieure permet de se tenir dans cette profondeur où tout est perçu comme mouvement de la conscience. La reconnaissance de la réalité absolue ne se manifeste pas par des discours, des prodiges ou des actions qui cherchent à convaincre, ni non plus par la solitude. Il n’y a plus que l’Amour.
Au quotidien, cela s’exprime en méditation constante, quelles que soient les circonstances, en paix, en patience, en bonté, en humilité, en attention bienveillante envers tous ceux qui ne vivent pas cette liberté. Le repos est constant. Ce n’est pas une cessation de toute activité mais un accord subtil à la vibration cosmique.
La réalisation de notre nature est liberté. Une fois l’ultime réalité vue, il n’y a plus d’identifications erronées, plus de règles créées par un esprit que rien ne peut désormais troubler. Celui-ci est rétabli dans son unité, lui aussi témoin, en harmonie avec ce qui le contient, la conscience qui embrasse l’univers entier. Il ne cherche plus rien à « l’extérieur », s’égarant à la poursuite d’objets. Les pensées ne disparaissent pas mais leur apparition fait l’objet d’un regard neutre, libre d’elles. Tout ce qui est vécu est intégré dans l’unité réalisée, fondement ultime de la vie.
Oui, l’éveil produit un changement dans le regard. Ne s’identifiant plus à ce qui est perçu, il réalise qu’il est le contenant de toutes les perceptions. Ce regard embrasse la totalité, au sein même du quotidien dualisant.
Notre conscience impliquée dans une forme humaine s’est réalisée conscience impersonnelle, d’où cette unité retrouvée avec le cosmos, avec l’ensemble de la manifestation perçue comme une apparition au sein de ce champ infini. Et l’unicité est joie…
Séparation et causalité ont disparu. La dualité est vue comme une illusion liée à la manifestation, la multiplicité comme une apparence, un reflet de la source. Le reflet n’est plus confondu avec la source qu’il reflète La conscience ne se « perd » plus dans les phénomènes car elle sait de façon irréversible qu’elle est la lumière qui permet de voir ces phénomènes. Ce que nous sommes est lumière. Elle est toujours là, et rien ne nous y mène…
L’unité est vue dans la multiplicité, le sans-forme dans la forme. Il n’y a plus de sensation de différence : je suis ta souffrance, je suis aussi l’espace sans souffrance, dans une même vibration. C’est cela, la réalisation, vivre dans la non-séparation, dans la vision globale, unitive de la vie, sans différence entre la source et l’expression, entre l’indifférencié et le manifesté, entre la réalité absolue et la réalité relative. La vie est une. Elle se vit instantanément source éternellement jaillissante et passage transitoire à travers des formes limitées.
La seule entrave à notre réalisation, et l’origine de tous nos tourments, est de nous croire séparés, distincts du reste de l’univers. L’unique changement correspond au fait que nous portons désormais un regard unitif sur la vie. L’esprit en repos ne divise plus le monde et voit en chaque chose le fonctionnement de la totalité.
Dans le vide de l’esprit silencieux, dans l’humilité d’un moi qui s’efface, nous nous abandonnons au flux doux et puissant de l’énergie de la vie. Son origine lumineuse est sans contraires. C’est cette réalité-là que nous cherchons tous à découvrir derrière les oppositions de ce monde. Nous aspirons à réaliser cela qui perçoit directement, avec clarté, qui nous fait pénétrer au plus profond de chaque évènement. Pour le découvrir, il faut oser se lancer sans peur dans l’aventure de la vie, accepter de tout notre être son mouvement en apparence contradictoire, pénétrer intensément au cœur de ce qui est à chaque instant.
L’accès à la réalité n’est pas séparé de notre quotidien. Tout ce qui apparaît est l’expression de l’énergie cosmique, pure en son essence. Le sens de notre destinée terrestre est d’aller à la source de cette énergie, d’aller vers la demeure cachée où nous nous découvrons un, dans un espace infini de lumière et d’amour.
Seule la conscience libérée de l’identification à une entité distincte peut percevoir clairement la totalité. Nous sommes en permanence reliés à toutes les manifestations de vie dans l’univers et chacun de nos actes a une résonance cosmique. Dés que nous sommes en conscience au cœur de la vie, que nous exprimons pleinement ce que nous sommes, nous avons une vision globale de la vie.
C’est cela, l’éveil à la réalité : être perception globale, regard-miroir de la conscience, présence à tout ce qui vit et présence à soi, quelles que soient les innombrables expériences qui se présentent. Bien et mal, santé et maladie, vie et mort ne sont plus séparés. Nous avons réalisé l’unité. Nous nous sentons réconciliés et libres, heureux tout simplement parce que nous vivons. Nous sommes en communion avec tout ce qui existe, avec tout ce qui apparaît dans le champ lumineux de notre espace. L’intelligence de la vie s’exprime désormais comme elle le souhaite, sans entrave. Dans cette absence totale d’identification, ce qui est de toute éternité peut apparaître. C’est la conscience qui contemple la conscience…
« Le Soi, dont la merveilleuse essence est lumière, par le jeu impétueux de sa liberté, masque d’abord sa propre essence, puis la révèle à nouveau en sa plénitude, d’un seul coup ou par degrés. Et cette tombée de la grâce est entièrement indépendante. »
Texte de Abhinavagupta.- Poète indien (fin Xe – XIe siècle) auteur d’œuvres nombreuses inspirées par le culte de Shiva
Re: L’entrave à notre réalisation
Il n’est pas une expérience, inscrite dans le temps et forcément duelle, avec quelqu’un qui expérimente et un objet d’expérimentation. Il n’y a donc rien à faire de particulier, pas d’effort à fournir. Au contraire, l’éveil met un terme à la croyance en ce concept d’une individualité autonome impliquée dans une activité personnelle. Dés que l’esprit comprend la futilité de son vouloir, il se produit un abandon propice à l’accueil. Les questionnements, les projections et les désirs sont résorbés. Nous avons surmonté toute peur. Nous sommes prêts à tout donner, à tout perdre, sans possibilité de retour. Nous sommes prêts… mais ce n’est pas notre accueil qui crée la grâce. Il n’y a pas de cause à la grâce.
Époustouflant ce texte; on prend une claque
Un grand merci Solasido
Re: L’entrave à notre réalisation
Bonjour alianess et à tous
.............................. Alors, A vaut K ? ..............................
Comprendre n'est pas remplacer une lettre par une autre,
ni un mot par un autre, ni seulement une question de vocabulaire.
Époustouflante, en effet, la prise conscience pour ce qui ne tient que par le langage par mots,
c'est à dire le bavardage , le clavardage cette drogue socialisatrice ou socialitaire du mental
qui enferme sur eux mêmes, ses participants qui continuent à croire être avec tous,
alors que chacun reste dans sa bulle, dans ses croyances à justifier ses comportements, à ajuster ses convictions,
ou à jouer, superbe mais désabusée, la tragi-comédie du dealer et de l'intoxiqué de service en manque...
Manque-t-il un Super Rieur et son aubergiste bien rond,
d'allure preste, sautillant tout près de son Orgue de Barbarie,
avec pour son bon coeur la sébile, de l'expert en affaire de singes,
devinée en chaque mot rompu, découvrant un ciel étoilé, qui tombé des nues,
s'y promène encore jusque dans les yeux des bonnes gens...
Quoique, malgré tout et quand bien même,
avec un bon avocat, comme on dit,
quitte à se retrouver dans l'interrogé,
qui n’emmène pas large, en comptant ses sous ..
Et enfin, à la lumière de l l'éternité de la fin,
revient la faim des actes des paroles et des paraboles
où tout le reste ne vaut pas une obole,
si ce n'est d'un rêve défunt.
Dépassement de soi
Dépassement de soi
Dépassement de soi
Le bavardage intérieur est un discours dont le sujet, le verbe et l'objet est moi, moi, moi.
Le langage par mots ne mène pas au dépassement de soi, mais aux dictionnaires, aux musées,
aux cimetières, au dortoirs, aux autoroutes et parkings de la pensée alimentant l'esclavage à l'attitude d'autrui.
Autant cesser, au plus tôt de croire tout ce que l'on pense.
Autant cesser de croire au plus tôt, tout ce que l'on lit,
car, dans ce cas précis, où mieux vaut comprendre que croire, le signe est clair :
les temps sont venus d'arrêter de croire, de réfléchir ou de lire, s'il vous plait...
Le silence intérieur y pousse.
Tout cela va, vient et arrive.
Ne pas compter seulement sur ses doigts mais aussi sur soi
signifie que l'on peut prier et continuer à nager vers le rivage.
Qui que l'on soit, d'où que l'on soit, que l'on le veuille ou non, polémiquer
(fare la guerre avec des mots) demeure une caractéristique remarquable
des endormis, tandis que seuls les éveillés se partagent le monde
en un sourire redoublé tout simplement.
A quoi sert de bouder son plaisir des joies de l'échange en échangeant pour échanger,
alors qu'il reste possible à tout moment de changer pour échanger et d'échanger pour changer ?
Comme un ptit dessin vaut mieux qu'un long discours, avec le seul langage par mots
la conversation semble superficielle (7% du message) et cependant la communication
reste profonde car si on se perd à force de suivre les autres, il reste qu' à suivre sa joie
on se tourne vers la beauté qui enseigne l'aspiration, cette respiration du regard
qui moissonne la paix.
Et quand bien même aura-t-on mangé tout son blé en herbe, chacun continue
pas à ,pas, au grand jour d'avancer, à pas comptés comme à pas tentés,
d'éternité d'étreinte en étreinte d'éternité, parfois en plein conscience parfois non.
Hissons haut les coeurs
Heureux y sont les sensibles
Malheureux y sont les résistants
Intolérés y sont les tolérants
Bien à chacun et à tous
Bonne suite et souriante journée
Merci beaucoup
.............................. Alors, A vaut K ? ..............................
Comprendre n'est pas remplacer une lettre par une autre,
ni un mot par un autre, ni seulement une question de vocabulaire.
Époustouflante, en effet, la prise conscience pour ce qui ne tient que par le langage par mots,
c'est à dire le bavardage , le clavardage cette drogue socialisatrice ou socialitaire du mental
qui enferme sur eux mêmes, ses participants qui continuent à croire être avec tous,
alors que chacun reste dans sa bulle, dans ses croyances à justifier ses comportements, à ajuster ses convictions,
ou à jouer, superbe mais désabusée, la tragi-comédie du dealer et de l'intoxiqué de service en manque...
Manque-t-il un Super Rieur et son aubergiste bien rond,
d'allure preste, sautillant tout près de son Orgue de Barbarie,
avec pour son bon coeur la sébile, de l'expert en affaire de singes,
devinée en chaque mot rompu, découvrant un ciel étoilé, qui tombé des nues,
s'y promène encore jusque dans les yeux des bonnes gens...
Quoique, malgré tout et quand bien même,
avec un bon avocat, comme on dit,
quitte à se retrouver dans l'interrogé,
qui n’emmène pas large, en comptant ses sous ..
Et enfin, à la lumière de l l'éternité de la fin,
revient la faim des actes des paroles et des paraboles
où tout le reste ne vaut pas une obole,
si ce n'est d'un rêve défunt.
Vanité des vanités,
L'amour-propre ne lave pas le coeur
tout y est comédie et simagrées grammaticales,
avec le seul langage par mots,
alors que seule l'âme se lave dans le bleu du ciel.
L'amour-propre ne lave pas le coeur
tout y est comédie et simagrées grammaticales,
avec le seul langage par mots,
alors que seule l'âme se lave dans le bleu du ciel.
Dépassement de soi
Dépassement de soi
Dépassement de soi
Le bavardage intérieur est un discours dont le sujet, le verbe et l'objet est moi, moi, moi.
Le langage par mots ne mène pas au dépassement de soi, mais aux dictionnaires, aux musées,
aux cimetières, au dortoirs, aux autoroutes et parkings de la pensée alimentant l'esclavage à l'attitude d'autrui.
Autant cesser, au plus tôt de croire tout ce que l'on pense.
Autant cesser de croire au plus tôt, tout ce que l'on lit,
car, dans ce cas précis, où mieux vaut comprendre que croire, le signe est clair :
les temps sont venus d'arrêter de croire, de réfléchir ou de lire, s'il vous plait...
Le silence intérieur y pousse.
Tout cela va, vient et arrive.
Ne pas compter seulement sur ses doigts mais aussi sur soi
signifie que l'on peut prier et continuer à nager vers le rivage.
Qui que l'on soit, d'où que l'on soit, que l'on le veuille ou non, polémiquer
(fare la guerre avec des mots) demeure une caractéristique remarquable
des endormis, tandis que seuls les éveillés se partagent le monde
en un sourire redoublé tout simplement.
A quoi sert de bouder son plaisir des joies de l'échange en échangeant pour échanger,
alors qu'il reste possible à tout moment de changer pour échanger et d'échanger pour changer ?
Comme un ptit dessin vaut mieux qu'un long discours, avec le seul langage par mots
la conversation semble superficielle (7% du message) et cependant la communication
reste profonde car si on se perd à force de suivre les autres, il reste qu' à suivre sa joie
on se tourne vers la beauté qui enseigne l'aspiration, cette respiration du regard
qui moissonne la paix.
Et quand bien même aura-t-on mangé tout son blé en herbe, chacun continue
pas à ,pas, au grand jour d'avancer, à pas comptés comme à pas tentés,
d'éternité d'étreinte en étreinte d'éternité, parfois en plein conscience parfois non.
Hissons haut les coeurs
Heureux y sont les sensibles
Malheureux y sont les résistants
Intolérés y sont les tolérants
Bien à chacun et à tous
Bonne suite et souriante journée
Merci beaucoup
Re: L’entrave à notre réalisation
solasido, je n'y comprend toujours rien mais... ça me parle!
merci beaucoup a toi.
K.
doré /mifasol.
argège en RE mineur/arpège en LA mineur
passe le seuil de ta caverne et regarde au dehors le tumulte et le chaos y font grand bruit, seul le silence t'apaise et t 'arrache un sourire béa.. dans la contemplation du monde, l'etre éveillé s'évade et tend a la réalisation du soi.
merci beaucoup a toi.
K.
doré /mifasol.
argège en RE mineur/arpège en LA mineur
passe le seuil de ta caverne et regarde au dehors le tumulte et le chaos y font grand bruit, seul le silence t'apaise et t 'arrache un sourire béa.. dans la contemplation du monde, l'etre éveillé s'évade et tend a la réalisation du soi.
lorelei- (Aguerri)
- Pays :
Age : 51
Messages : 585
Date d'inscription : 01/05/2015
Re: L’entrave à notre réalisation
J'viens de lire le premier texte
Il est vraiment très beau merci solasido ;-)
Il est vraiment très beau merci solasido ;-)
Phénix- Modérateur
- Pays :
Age : 42
Messages : 2212
Date d'inscription : 19/10/2011
Localisation : Manche
Re: L’entrave à notre réalisation
oui. vraiment trés beau!!! Merci encore solasido. ce texte est une merveille...
lorelei- (Aguerri)
- Pays :
Age : 51
Messages : 585
Date d'inscription : 01/05/2015
Re: L’entrave à notre réalisation
Merci, il y a des mots qui résonnent dans ce beau texte.
Rozena- (Aguerri)
- Pays :
Age : 55
Messages : 520
Date d'inscription : 08/05/2015
Humeur : Calme et sourire
Re: L’entrave à notre réalisation
Bonjour tout le monde
La Conscience est une Vibration Spirituelle.
Dans l'univers, tout est vibration.
Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire.
Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence.
Nous percevons, par nos sens et par notre intuition,
ce qui vibre dans le champ vibratoire
que nous partageons généralement
avec les autres membres de notre espèce,
selon notre degré d'évolution.
Merci beaucoup
Dans l'univers, tout est vibration.
Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire.
Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence.
Nous percevons, par nos sens et par notre intuition,
ce qui vibre dans le champ vibratoire
que nous partageons généralement
avec les autres membres de notre espèce,
selon notre degré d'évolution.
Merci beaucoup
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