Sensation

A ma famille d'âme, simplement une réflexion, un ressenti sur le moment présent, je nous imagine assis à cette taverne, autours d'un délicieux nectar, (choisissez celui que vous préférez) à parler de nous de nos ressentis. Ce qui m'amène près de vous aujourd'hui, au-delà de nos échanges quotidiens, c'est une sensation. Etant réceptive aux énergies, depuis quelques temps je les ressens de façon plutôt "fortes". Je ressens le besoin d'en parler afin de partager ce que je vis. Le vent parle, et ce qu'il dit me laisse remplie d'effroie, changement, désespoir, blessure, il crie à mes oreilles et par moment j'aimerais ne pas écouter !!! Mais comment faire, je vibre de tout ce qui est...Dans ces moments là, j'essaye de visualiser la Lumière, le bien être, en me disant que ce ne sont que des messages, mais des messages de douleurs, alors j'ai du mal et je perds un peu pieds. Je sais que ce qui doit être sera, et j'espère sincérement avoir la force de passer cette épreuve. Merci pour le verre...

Bonjour mon Ange,

Merci pour cette invitation, personnellement, je prendrais un bon jus de fruit

Par cette chaleur, on ne peut pas se permettre de faire des folies

La réceptivité est une chose qui se travaille et se vit au quotidien : parfois, il y a des phases plus ou moins prononcées et complexes, où ce que nous ressentons va de pair avec ce qui nous entoure. Un contexte un peu houleux, ou lorsque le monde en lui même change de fréquence...

Pour ceux qui sont en connexion constante, attentifs aux signes qui les interpellent... tu parles du vent qui te transmet certains messages

N'est-ce pas beau de pouvoir l'entendre murmurer, et il te parle...quelle chance tu as !

Oui, tu vibres et c'est magique, au gré de tout ce qui est, positif comme négatif. C'est l'équilibre par excellence, que tu perçois, ses changements, ses nuances...

Ce que tu décris m'est familier, et je pense que nous l'avons tous ressenti un jour ou l'autre, peut être de manière différente. J'ai cette sensation d'oppression parfois, tu sens que l'air change et ce qui t'entoure varie; alors tu as besoin de souffler et de t'isoler. Parfois, les gens te regardent un peu étrangement, c'est juste une manière de rééquilibrer l'ensemble et d'être en adéquation avec le reste.

Toutes mes plus douces pensées t'accompagnent, merci de t'ouvrir ainsi

Bonjour Ange, bonjour Alianess,

Mon mal être alors n'est pas du qu'à ma situation actuelle.

Malheureusement je m'en doutais.  

Merci de nous avoir fait part de cette sensation. Courage, amour et partage.

Bisou

IL faut dire que la situation n'est pas à la sérénité mondialement, et, perso, je pense que dans notre structure de société, il n'y a pas de sérénité, ne serait-ce que comme but. Peut-être réussirons-nous à évoluer ce qui, à mon sens, serait souhaitable pour tous....Qui sait?
En attendant, que pouvons-nous faire d'autre sinon entendre, voir, sentir les petites choses de la vie comme le chant d'un oiseau, admirer la beauté d'un animal, percevoir les senteurs de l'été?

♥

Bonjour ma Alia, ouf, un peu de temps ce matin, un p'tit café...

Merci pour ton message  ,
certains jours ce don est plus difficile à vivre que d'autres, quand çà devient trop fort, j'ai besoin d'en parler, de partager et je sais qu'avec vous je serais comprise.
Tu utilises le mot adéquat : Oppressant, c'est tout à fait l'impression que j'ai par moment, comme je l'ai dit plus haut, j'essaye de créer d'autres sensations en moi, afin de parer à cette dose de vibration, certains jours çà fonctionne, d'autre un peu moins, mon corps est transi...Je n'ai pas peur de ce que je ressens, mais çà laisse en moi comme un voile de tristesse, qui s'évapore au bout de quelques jours, car c'est si fort, que mon corps a besoin d'un peu de temps afin de "digérer" l'info.
Celà me réconforte et m'apaise beaucoup de savoir que d'autres personnes ressentent ce que je ressens par moment, je me sens un peu moins "dingo"  

@AliaM, nous devons certainement être très très nombreux à vibrer des mêmes cordes, je tenais vraiment à savoir si cette mélodie était aubible par d'autres, je me sens moins seule... 

@Soi, effectivement les énergies sont "hautes", guerre de ci-delà, souffrance en tout genre, climat tempête, c'est plutôt houleux et les vagues grossissent...
Après, comme tu le dis, il est bon de se ressourcer, j'ai la très grande chance d'habiter dans un coin de paradis sauf quand le vent se déchaine:c125:  Je prends beaucoup de plaisir à être en contact avec la nature, c'est mon calmant, ma dose quotidienne. Je souhaîte qu'il y est évolution mais sans clash, sans heurt, que celà se fasse en douceur et non dans l'urgence et la violence, un simple changement de paradigme...

Biz à vous trois

Ange a écrit:
 Je n'ai pas peur de ce que je ressens, mais çà laisse en moi comme un voile de tristesse, qui s'évapore au bout de quelques jours, car c'est si fort, que mon corps a besoin d'un peu de temps afin de "digérer" l'info.
Celà me réconforte et m'apaise beaucoup de savoir que d'autres personnes ressentent ce que je ressens par moment, je me sens un peu moins "dingo"

Merci pour le café, mon Ange

Ce que tu décris doit, je le pense, résonner chez beaucoup
La connexion avec tout ce qui est, c'est affaire de nuance, de hauts et de bas ^^
Je comprends qu'avec ta forme toute particulière de sensibilité, tu doives parfois "recalibrer" l'ensemble; et je suis heureuse et touchée que tu t'ouvres ainsi ^^

Elle vient comme une vague sans fond, ma peur, mon angoisse. Elle m'aspire comme un mouvement de marée, ma tristesse, ma douleur, qui râpe le fond de mon océan personnel. C'est une vague qui vient de loin.

Lorsqu'elle me frappe,  je laisse mon corps pleurer et moi la dedans, je suis le témoin de l'immense courant qui peut m'emporter loin de tout, qui peut m'éloigner du monde. Et pourtant, comme cette vague me raconte combien le monde qui m'entoure me ressemble et combien je le comprends, comme cette vague me raconte combien je suis vivante. Quand elle vient me percuter, alors je sens que je dois m'asseoir un instant au fond de moi pour me reposer, pour souffler. Car cette vague est aussi une des façons que mon corps utilise pour me prévenir, pour me raconter qui je suis, là, maintenant. Et tandis que je laisser mon corps couler en larmes, je peux écouter aussi le chant de mon âme et sentir les accords mineurs qui me composent. Je ressens parfois ces périodes comme des mises à jour. Les émotions que l'on traverse et qui nous traversent doivent aussi être libérées.

Alors tandis que je laisse mon corps faire, que j'écoute ce qu'il me raconte, je laisse en moi agir ce que j'appelle la "multiplicité de mon être". C'est un jeu de regard qui provoque en moi des points de vue différents mais qui ne s'opposent pas. Ainsi, par exemple, tandis que je peux sombrer dans une émotion de douleur et pleurer à cœur perdu, une partie en moi me soutient et reconnait ma souffrance, une autre m'encourage à me battre et avancer, une autre se moque de moi à chaque fois, et une autre ne me dit rien et m'observe en silence. Puis, sur les ailes de mon intention, je reprends ma route là où je l'avais laissée, mais plus légère de ce que je dois porter et supporter, en laissant en moi le regard silencieux qui m'observe et qui me pousse à me détacher de certaines choses du passé mais aussi de certaines projections qui peuvent me ralentir et même me stopper dans mon élan.

@Alia, il est vrai que j'ai un peu de mal à me confier, par pudeur certainement, par peur de causer du tracas ou de la tristesse...Nous avons tous des soucis alors j'essaye au maximum de ne pas en rajouter...Privilégiant la joie et la bonne humeur...Merci pour ton amitié sincère, elle m'aide grandement à avancer... 
@Amie, c'est tout à fait çà, et c'est grâce à vous tous, merci...
 

"...Puis, sur les ailes de mon intention, je reprends ma route là où je l'avais laissée, mais plus légère de ce que je dois porter et supporter, en laissant en moi le regard silencieux qui m'observe et qui me pousse à me détacher de certaines choses du passé mais aussi de certaines projections qui peuvent me ralentir et même me stopper dans mon élan."

AmieD'âme a écrit:Elle vient comme une vague sans fond, ma peur, mon angoisse. Elle m'aspire comme un mouvement de marée, ma tristesse, ma douleur, qui râpe le fond de mon océan personnel. C'est une vague qui vient de loin.

Lorsqu'elle me frappe,  je laisse mon corps pleurer et moi la dedans, je suis le témoin de l'immense courant qui peut m'emporter loin de tout, qui peut m'éloigner du monde. Et pourtant, comme cette vague me raconte combien le monde qui m'entoure me ressemble et combien je le comprends, comme cette vague me raconte combien je suis vivante. Quand elle vient me percuter, alors je sens que je dois m'asseoir un instant au fond de moi pour me reposer, pour souffler. Car cette vague est aussi une des façons que mon corps utilise pour me prévenir, pour me raconter qui je suis, là, maintenant. Et tandis que je laisser mon corps couler en larmes, je peux écouter aussi le chant de mon âme et sentir les accords mineurs qui me composent. Je ressens parfois ces périodes comme des mises à jour. Les émotions que l'on traverse et qui nous traversent doivent aussi être libérées.

Alors tandis que je laisse mon corps faire, que j'écoute ce qu'il me raconte, je laisse en moi agir ce que j'appelle la "multiplicité de mon être". C'est un jeu de regard qui provoque en moi des points de vue différents mais qui ne s'opposent pas. Ainsi, par exemple, tandis que je peux sombrer dans une émotion de douleur et pleurer à cœur perdu, une partie en moi me soutient et reconnait ma souffrance, une autre m'encourage à me battre et avancer, une autre se moque de moi à chaque fois, et une autre ne me dit rien et m'observe en silence. Puis, sur les ailes de mon intention, je reprends ma route là où je l'avais laissée, mais plus légère de ce que je dois porter et supporter, en laissant en moi le regard silencieux qui m'observe et qui me pousse à me détacher de certaines choses du passé mais aussi de certaines projections qui peuvent me ralentir et même me stopper dans mon élan.

Aujourd'hui, je parlerais plutôt d'un état, celui d'être en apnée. Celà fait déjà bien longtemps que je m'en suis apperçue, je retiens ma respiration et ce durant plusieurs secondes...Je ne vous dis pas les effets secondaires  Je ne sais pas pourquoi...Même si au fond de moi une petite voix me dit, cool, tout va bien, respires, je continues à le faire, inconsciemment...
Si vous avez un avis ou des infos, je suis preneuse... 
Ps: je suis poisson, mais quand même !!!

Tu sais pas ?

Moi je ne tiens pas ma respiration, je souffle pour me calmer. Mais bon je chasse vite cette sorte d'angoisse qui me prend et les mots arrivent.

Bisou

Moi aussi après, je souffle afin de "reprendre vie", et c'est grâce à un Monsieur podologue, qui un jour m'a dit : "Vous ne savez pas respirer, il va falloir que vous appreniez...!!!"
Depuis, l'info a cheminé et effectivement, je bloque ma respiration...C'est tellement inscrit en moi, qu'il va falloir que je trouve réellement d'où vient le "problème" si problème il y a...En tous cas la respiration c'est la vie et il me tarde vraiment d'être en harmonie avec ma pensée...

Perso, je n'ai rencontré personne qui soit en 'harmonie'. Il y en a qui vivent des états de grâce plus ou moins long. Les gens, de ce que j'ai vu, se maîtrisent sur certains aspects chacun : ils paniquent dans telle situation mais pas dans telle autre. L'idéal, serait de partager les maîtrises au lieu de partager les paniques, à mon sens.

Ainsi les uns pourraient rassurer les autres . :)

Oui, je suis entièrement d'accord, c'est pourquoi j'ai fait ce post, si nous avons les uns les autres des astuces eh bien il est bon de les communiquer... Nous avons beaucoup de chance sur ce forum, car nous y trouvons beaucoup d'écoute et de réconfort, celà aide grandement à vivre  

soi a écrit: L'idéal, serait de partager les maîtrises au lieu de partager les paniques, à mon sens.

ange a écrit:Aujourd'hui, je parlerais plutôt d'un état, celui d'être en apnée. Celà fait déjà bien longtemps que je m'en suis apperçue, je retiens ma respiration et ce durant plusieurs secondes...Je ne vous dis pas les effets secondaires  Je ne sais pas pourquoi...Même si au fond de moi une petite voix me dit, cool, tout va bien, respires, je continues à le faire, inconsciemment...
Si vous avez un avis ou des infos, je suis preneuse... 
Ps: je suis poisson, mais quand même !!!

On peut, dans certains exercices de méditation par exemple, retenir sa respiration. Mais cela est dans un contexte particulier. Dans le quotidien, c'est curieux de faire ça. Je pencherai plus sur une respiration fluide plutôt qu'entre coupée et faire des sortes de blocages.

Je me demande : quand tu bloques ta respiration, est-ce que ton air remonte rapidement vers ta cage thoracique ? Que tu bloques ta cage thoracique ? Qu'elle se gonfle d'un coup ? Est-ce que ca force sur ton cou ? A sa base, que ça le creuse ? Est-ce que tu bloques toujours après une inspiration ? Ca te viendrait pas quand tu es prise d'une grande émotion ? Avec, en plus, un truc qui passe par le corps, qui se contracte, comme par exemple les bras qui se contractent ?

Il y a une chose que j'ai retenue sur la respiration, c'est l'importance du ventre. C'est lui qui se gonfle en premier. Il se gonfle et se dégonfle. Il aide à se détendre. Parfois on a tendance à l'oublier, le ventre, et on reste comme contractés au-dessus, sur la cage thoracique et même les épaules. Te sers-tu de ton ventre pour respirer ? Ca m'aide à me décontracter, je suis souvent tendue  . En plus ça aide à contenir le stress, du genre quand on doit parler devant un groupe ou passer un oral. Se concentrer sur le mouvement du ventre qui se gonfle à l'inspiration et se dégonfle pour chasser l'air sur l'expiration. Tout un programme  .

Bonsoir Amie, merci et désolée pour ma réponse tardive, en ce moment nous sommes en saison d'été, alors nous avons beaucoup de boulot et le soir j'avoue je suis plutôt naze...Concernant tes questions, je dirais en fait que tout simplement, j'oublie de respirer, lorsque je m'en rends compte, je débloque, ma cage thoracique qui s'étant bloquée, à un moment j'ai besoin d'air...Celà ne date pas d'hier, même quand je bois à pleine gorgée, je ne respire plus...Je ne ressens pas de gêne particulière à d'autres niveaux, cou, bras, et ce n'est pas non plus suite à une grande émotion, je me mets en apnée...Je t'avoue que depuis quelques temps j'essaye de "corriger", il faudrait sans doute que je trouve le point de départ...