Extimité
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Extimité
Publié le 29 juillet 2014 par Sol
Indicible, indispensable, indissoluble, indispose, indiscernable, indissociable
De facto,
A défaut d’aimer l’orthographe, ne pas s’empêcher d’apprécier les mots, les ériger en cathédrale. Je vous en propose un: Extimité.
C’est l’extériorisation de l’intimité, de notre intimité. À l’ère des réseaux sociaux, on extimise à tout va, sur Googleplus, Facebook, Twitter, instagram, kweeper, en plus de la géolocalisation, etc. «J’extimise donc je suis» semble être la donne pour un nouvel affectio societatis. La palette s’élargit avec la publication du patrimoine, la transparence recherchée, extimités (politiques)…
L’extimisation est avant tout une volonté personnelle, une action libre, un nouveau syndrome social. Je n’en suis pas l’auteur. Proposée par Jacques Lacan en 1969, l’extimité, par opposition à l’intimité, a été défini par le psychiatre Serge Tisseron en 2001 comme «le désir de rendre visibles certains aspects de soi jusque là considérés comme relevant de l’intimité». C’est un concept qui s’applique à certains blogs, le mien par exemple. Dire «Ce que je pense», c’est assouvir une forme d’exhibition où l’on expose tout et finalement rien d’important à part soi. Ecrire sur un blog c’est finalement se décrire soi.
On trouve «extime» sous la plume d’Albert Thibaudet dans un article de La Nouvelle Revue Française de 1923, Lettres et journaux» (Wikip). «Extime» désigne ce qui est tourné vers le dehors, en prise sur les événements extérieurs. Ce mot est moderne car nous extimisons de plus en plus via les réseaux, peut être pour mieux apprécier notre intimité après échange, partage et les réactions suscitées. On cherche le regard extérieur, l’appréciation des autres pour valider notre nous. S’accepter. Peut être, pour paraphraser La Rochefoucauld, parce que nous gagnerons plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas.
L’extimité des uns ne s’arrête pas là où commence celle des autres. Elles s’imbriquent, forment un tout, facilitent les convergences et affinités. L’extimité devient habitus, une raison sociale… Ce voyeurisme réciproque explique le succès des téléréalités par exemple, des groupes de blogs etc. Tiens, cela me fait penser à Francis Bacon, philosophe qui disait (de mémoire), Être, c’est être perçu ou percevoir. On extimise pour être social, on copyright son intimité, keeps your emotions alive …
Ne pas oublier de respecter de l’extimité d’autrui. Je peux pour moi, pas vous. D’ailleurs, je crois que je vais changer le nom de ce blog, «Ce Que je pense" va devenir «Extimité", en phase avec Netité, mon autre espace extime. Nouvelle dénomination en un mot avec quelques variantes: «Partageons mon extimité", «Mon extimité t’intéresse», «Extimité en affichage libre», «Je pense donc j’extimise», «Quelques instagrams de mon extimité» etc. Le potentiel est énorme…
Indicible, indispensable, indissoluble, indispose, indiscernable, indissociable
De facto,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, avec votre autorisation (et c’est moi qui décide)…
Habemus «Extimité…»
Sources
Merci beaucoup
Dernière édition par Solasido le Lun 4 Aoû - 22:19:15, édité 1 fois
Re: Extimité
C'est surtout la nouvelle génération avec Facebook notamment ( ça y est je parle comme un vieux lol ) qui publient tout leurs faits et gestes .
Tout le monde sait tout sur tout le monde .
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Phénix- Modérateur
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Re: Extimité
c'est très intéressant et c'est vrai que nous sommes à l'aube d'une nouvelle façon d'être et d'être vue
merci Solasido
merci Solasido
Safyr- Admin
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Re: Extimité
très interessant ! je ne connaissais pas ce terme ;
l'extimité serait le partage de l'intime ? mais avec uniquement ce que nous voulons partager...
l'extimité serait le partage de l'intime ? mais avec uniquement ce que nous voulons partager...
niloute- (Expert)
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Re: Extimité
Bonjour tout le monde
Avec facebook ou pas, L'extimité, me semble une forme moderne de l'esclavage à l'attitude d'autrui.
Bien à chacun et à tous
Paix, lumière, Chaleur
Merci beaucoup
Avec facebook ou pas, L'extimité, me semble une forme moderne de l'esclavage à l'attitude d'autrui.
Bien à chacun et à tous
Paix, lumière, Chaleur
Merci beaucoup
Re: Extimité
Dans ce cas le verbe "vouloir" et le pronom personnel "nous" semblent nettement exagérés ;niloute a écrit:très interessant ! je ne connaissais pas ce terme ;
l'extimité serait le partage de l'intime ? mais avec uniquement ce que nous voulons partager...
c'est à dire, logiquement, à la manière comme à la mesure, de tout abus de langage persistant.
Reste-t-il, toujours, à estimer jusqu'où les informations personnelles affichées dans quelques forums,
avec les pseudos, alimentent ou non la tendance irrépressible à une extimité, sans mot, quitte à s'en douter mal,
excepté, peut-être, encore, pour le compte du dogme social, du cynisme ambiant et de Saint Ego ?
Celui qui compare s'en doute mal car c'est à force de comparer que l'incomparable échappe
Autre chose, il n'est pas question de partage,
sans lequel il n'est pas de justice,
sans laquelle il n'y a pas de paix
et sans laquelle, il n'y a pas d'avenir...
Car si l'habitude est une seconde nature où est la première qui rend si difficile à sentir, à ressentir la possibilité de changer d'habitude ?
(du fait que globalement, habituellement, en pleine conscience, chacun, ici, n'y est pas encore habitué).
Comme le Roi est nu, le peuple tombe des nues et se jette dans la rigole...
la formule Le Roi est nu ou L'Empereur est nu est passée dans le langage courant pour souligner des apparences trompeuses ou un manque de pouvoir inavoué.
Habit, Habitant, Habitation, Habiter, Habitude même combat sans débat
Extime, Intime, Estime, Illégitime, Légitime, Septime, Ultime, Victime même combat indice pensable, indice cible, indice soluble, indice sociable...
Merci beaucoup
Re: Extimité
Où sont tes efforts ?Physio a écrit:...
J'ai rien compris à ta réponse Solasido ...
Cherches-tu à accuser ou à excuser le sort ou bien autre chose à la mesure d'un oubli ?
Ce n'est pas, avec ta réponse, en citation, une excuse valable, pour ne pas poser de questions aussi claires, nettes, concrètes que précises car en leur absence, idem je ne comprends rien à ta réponse ... si ce n'est qu'elle annonce un climat de polémique qui n'a pas grand chose à voir avec l'objet de mon intervention qui se repose e en un sourire redoublé car partagé tout simplement.
De quoi s'agit-il :Si mieux vaut comprendre que croire.... comprendre ?
Alors où sont tes questions si ce n'est pas trop de demander de distinguer sans trop te méprendre entre convictions et compréhensions ?
Quelles facultés mentales, spirituelles, émotionnelles, pulsionnelles, neutres, ordinaires ou autres doit-on activer pour se hisser à ton niveau de compréhension ?
A ton niveau, de quoi s'agit-il d'unité ? de causalité ? de processus ?
Où sont tes efforts ? tes priorités ? tes actes ? tes motivations ?
A quoi sert de tenir pour négligeables les valeurs de l'autre ?
Imagines-tu que chacun doit deviner le fond de tes pensées
ou être dans une relation de maître à élève dès qu'il s'agit d'échanger ensemble
quelques mots autour d'un bon plat, durant le temps d'un repas ?
Quelle virtuosité est nécessaire pour boire un bon coup pour que cela se passe dans la joie et la bonne humeur ?
Imagines-tu que tu n'auras jamais eu besoin d'un plus petit que toi, même pour lever ton verre
dès qu'il s'agit de ta responsabilité personnelle, comme celle de respirer, boire ou manger...
Et quand bien même , qui peut observer à ta place si l'oeil peut se voir lui-même,, à par l'illimité qui réside en chacun ?
Sois simple, de toute évidence, le pire n'est pas sur et le meilleur est devant nous ...
Où sont clairement précisément, concrètement tes questions ?
Que recherches-tu en laissant ainsi dominer tes pulsions ?
De quoi s'agit-il au juste, si ce n'est faire usage de ses facultés mentales tout en suivant la voie de son coeur ?
Qui peut comprendre à ta place que chacun dispose d'un langage par mots (7% de la communication) et d'un langage par formes (93% de la communication)
Souhaitons nous le nécessaire qui seul libère et nous libère sans délibérer,
de l'imaginaire, ennemi public n°1 du genre humain.
Merci beaucoup
Re: Extimité
je cherchais simplement des compléments d'informations à ton post, ou que tu développe plus clairement rien de plus. Du coup c'est encore moins clair maintenant ...
Mon but était juste que tu développe ta réponse pour la rendre plus compréhensible rien de plus Solasido, mais vu la teneur de ta réponse et surtout la façon de l'écrire cela me conforte dans le sentiment que j'ai eu et notamment la réponse que tu as adressé à Niloute.
De fait, lors de ta prochaine intervention tu prendra bien note de bien vouloir répondre avec parcimonie mais surtout tact envers les membres de ce forum.
Ce n'est pas parce que l'on ne répond pas comme tu le souhaiterais que tu dois te montrer hautain envers les autres ...
Par avance
Mon but était juste que tu développe ta réponse pour la rendre plus compréhensible rien de plus Solasido, mais vu la teneur de ta réponse et surtout la façon de l'écrire cela me conforte dans le sentiment que j'ai eu et notamment la réponse que tu as adressé à Niloute.
De fait, lors de ta prochaine intervention tu prendra bien note de bien vouloir répondre avec parcimonie mais surtout tact envers les membres de ce forum.
Ce n'est pas parce que l'on ne répond pas comme tu le souhaiterais que tu dois te montrer hautain envers les autres ...
Par avance
Re: Extimité
solasido, j'avoue que j'ai un peu de mal à te suivre...
niloute- (Expert)
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Re: Extimité
Bonjour tout le monde
Quand le roi est nu, le peuple tombe des nues et jette dans la rigole "les Habits de l'Empereur". Andersen
Maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise
en associant des tableaux au langage par mots et des schémas ou des diagrammes au langage par formes
Nous disposons d'un langage par mots couvrant 7% de la communication et d'un langage par formes couvrant 93% de la communication. Nous disposons également du Livre des Transformations qui traite par excellence du langage par formes.
Mille excuses plutôt qu'une, pour une attitude perçue comme hautaine, associée à un manque de tact.
Polémiquer, c'est à dire justifier ses comportements en ajustant ses convictions,
sur ce point ou sur tout autre n'attire guère mon intérêt.
Allons donc plus loin ensemble, sur un autre plan,
à l'image du temps d'un repas
si seule la forme dérange
où sont les mots, les phrases, les idées non-comprises de mon intervention ?
Allons-nous ensemble plus loin ou bien mieux vaut-il en rester là ?
à négliger le fait que l'on a souvent besoin d'un plus petit que soi, dès que l'action aide mieux que les mots.
Polémiquer, c'est à dire justifier ses comportements en ajustant ses convictions,
sur ce point ou sur tout autre n'attire guère mon intérêt.
Allons donc plus loin ensemble, sur un autre plan,
à l'image du temps d'un repas
si seule la forme dérange
où sont les mots, les phrases, les idées non-comprises de mon intervention ?
Allons-nous ensemble plus loin ou bien mieux vaut-il en rester là ?
à négliger le fait que l'on a souvent besoin d'un plus petit que soi, dès que l'action aide mieux que les mots.
Maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise
est déjà en soi tout un programme.
Chacun des tableaux, diagrammes ou schémas de réflexion contemplative , publié ici est comme une recette de cuisine, car même si la faim demeure le meilleur des cuisiniers, il n’est pas nécessaire ni souhaitable, ni salutaire de cuisiner, pour un seul et même repas, toutes les recettes données à entendre, sauf, bien sur, si ce n’est que pour manger par coeur, boire du regard ou pour cracher dans la main tendue.
Le trigramme et l'hexagramme 47 traitent chacun de l'incompréhension.
l'un, le trigramme sur le plan des causalités et l'autre, l'hexagramme sur le plan des processus.
l'un, le trigramme sur le plan des causalités et l'autre, l'hexagramme sur le plan des processus.
Chacun, avec le même sérieux qu’un enfant qui joue, peut, dès maintenant et à tout moment
visualiser à quelle étape du “faire” chacun se situe via la table qui suit, durant l’observation du travail des centres (physique, émotionnel, intellectuel) :
visualiser à quelle étape du “faire” chacun se situe via la table qui suit, durant l’observation du travail des centres (physique, émotionnel, intellectuel) :
Quand le roi est nu, le peuple tombe des nues et jette dans la rigole "les Habits de l'Empereur". Andersen
C'est, via les tableaux publiés plus haut, un jeu d'enfant que de remplacer le verbe "Faire" par le verbe "comprendre"
surtout si l'on décompose le verbe comprendre avec ses verbes intérieurs rendre, prendre, comprendre.
Rendre son sourire.
Prendre son rire et ses voyelles,
Comprendre à sourire sur des consonnes.
Souhaitons-nous le nécessaire qui seul libère et nous libère sans délibérer ?
Quitte à rire sur des voyelles, sourire ensemble demeure le meilleur de tout,
où Quelque Chose va, vient et arrive
dès que le silence intérieur y pousse jusqu’au cap de Bonne Espérance...
surtout si l'on décompose le verbe comprendre avec ses verbes intérieurs rendre, prendre, comprendre.
Rendre son sourire.
Prendre son rire et ses voyelles,
Comprendre à sourire sur des consonnes.
Souhaitons-nous le nécessaire qui seul libère et nous libère sans délibérer ?
Quitte à rire sur des voyelles, sourire ensemble demeure le meilleur de tout,
où Quelque Chose va, vient et arrive
dès que le silence intérieur y pousse jusqu’au cap de Bonne Espérance...
Bien à chacun et à tous
Poésie, Musique, Philosophie
Merci beaucoup
Re: Extimité
Solasido a écrit:Mille excuses plutôt qu'une, pour une attitude perçue comme hautaine, associée à un manque de tact.
Polémiquer, c'est à dire justifier ses comportements en ajustant ses convictions,
sur ce point ou sur tout autre n'attire guère mon intérêt.
Je le pense bien Solasido, et l'espère même.
Ce que je me permettais de te reprocher c'est la façon d'exprimer, la pointe "d'ironisme", ou plutôt de condescendance que l'on peut sentir justement à la lecture de tes derniers messages.
( bien entendu) ou tout du moins perçut comme tel.
Il suffit de répondre simplement.
(Les choses les plus simples sont les plus véritables)
Re: Extimité
Physio a écrit:Solasido a écrit:Mille excuses plutôt qu'une, pour une attitude perçue comme hautaine, associée à un manque de tact.
Polémiquer, c'est à dire justifier ses comportements en ajustant ses convictions,
sur ce point ou sur tout autre n'attire guère mon intérêt.
Je le pense bien Solasido, et l'espère même.
Ce que je me permettais de te reprocher c'est la façon d'exprimer, la pointe "d'ironisme", ou plutôt de condescendance que l'on peut sentir justement à la lecture de tes derniers messages.
( bien entendu) ou tout du moins perçut comme tel.
Il suffit de répondre simplement.
(Les choses les plus simples sont les plus véritables)
Quoique, Malgré tout, Quand bien même...
Ce que je me permettais de te reprocher c'est la façon d'exprimer, la pointe "d'ironisme", ou plutôt de condescendance que l'on peut sentir justement à la lecture de tes derniers messages.
Les reproches mènent, souvent, aux processus de destruction mutuelle que tu sais, au-delà du miroir,
alors, objectivement, il n'y a pas de polémique de ma part, à alimenter, merci d'en tenir compte, intentionnellement,
afin de récupérer toute projection, en récapitulant sans capituler.
Les reproches concernent l'ingratitude attitude , car si tu es et chemines intérieurement,
ceux qui provoquent en toi des émotions négatives sont ceux que tu dois remercier.
Tu le sais déjà, tout ce que tu vis aujourd’hui, tu l'as décidé avant ta naissance,
dès lors, comme chacun, ici, tu ne peux dire que merci pour tout, y compris pour cet échange.
Contre toute attente, il n'y a aucune condescendance, aucune arrière pensée trouble,
si ce n'est dans ton appréciation, dès qu'il n"y a aucun narcissisme exagéré à pratiquer la gratitude attitude.
Décide, démens, que chacun le veuille ou non, il n'y aucun blâme, aucune prudence exagérée.
La persévérance demeure avantageuse, à la pratique de la gratitude attitude..
La plainte est juste l'inverse de la gratitude excepté peut-être lorsque la plainte est d'espoir.
Comme toi dans cet échange, chacun espère cesser avec la poursuite de polémiques,
non indispensables sur le bien fondé des reproches à administrer aux personnes de son entourage,
alors que le ciel continue à se promener dans les yeux des gens.
Existe-t-il seulement des polémiques indispensables, pour sourire ensemble au plaisir d'échanger avec ses amis,
car même si la discussion semble superficielle, la communication demeure aussi féconde que profonde ?
Je me permets de ne pas considérer inutile de te renvoyer au tableau suivant qui ne semble pas encore avoir retenu ton attention.
Les valeurs comprises entre H6 et H12288 représentent le nombre de traits nécessaires
pour 1 à 4096 transformations des hexagrammes. où 122888 représentent,
la totalité des mutations pour chaque situation, ce que les anciens appellent les dix mille êtres
Merci de ne répondre, qu'intérieurement, à la phrase, la réflexion qui suit :
En quoi est-ce un manque de tact, un signe manifeste de condescendance
que de demander pourquoi, comment, quand, où et quoi en ceci ou en cela
quel chose n'est pas compris ?
La simplicité est, reste et mesure, une totale absence de susceptibilité
Merci, par contre, de donner un exemple clair net, précis et concret, de réponse simple, à mes demandes
d'éclaircissement sur ce qui est non-compris dans mes interventions, car pour le moment je ne perçois que des sous-entendu.
En quoi reste-t-il préférable de tenir le fond de mes propos comme négligeables,
si ce n'est pour personne , même dans ce cas, la règle de s'accrocher au silence comme à une bouée ?
Le fait de ne pas fournir de réponses sur ce qui est compris ou incompris
indique clairement que le propos est orienté vers la polémique ce spectacle de l'information
qui de ce fait et jusqu'à preuve du contraire, passe au degré zéro de l'information,
en une grimace à demi effacée, bien éloignée de la joie du sourire ensemble qui ébranle
secoue, met en mouvement, Quelque Chose entre Tout et Rien.
En fait j'apprécie le franc-parler, mais je préfère la politesse
car elle s'adresse à l'intelligence du lecteur,
même si seule la courtoisie garde le pouvoir d'attiser les coeurs
Par exemple, quand ton voisin te parle,
il n'exprime pas ce que sont les choses
mais son désir de ce qu'elles soient...
Mieux vaut, alors, comprendre qu'être d'accord ou non avec lui n'a aucun sens...
Quand bien même si, il n'y a rien à croire ,
il reste Quelque chose à comprendre,
tout du moins jusqu'à la preuve du contraire...
Avec le livre des mutations,
l'incompréhension est traitée avec le trigramme et avec l'hexagramme N° 47 l'épuisement, l'accablement, la détresse.
la beauté , la grâce, l'idéal est traité avec l'hexagramme n° 22
La beauté est l'inverse de l'incompréhension.
C'est à dire
Celui qui, cherche la vérité, se dissout dans le temps,
sans sève héritée, cent ses vérités, sens cesse vérité, sang se sait vérité
Celui qui se tourne vers la beauté qui sème la joie et moissonne la paix
tout en enseignant l'aspiration, cette respiration du regard,
celui-la, intime en chacun, perçoit à chaque instant, l’unité
du tout, de tout, de tous, de chaque chose et ensemble vivant
Il apparait que le contraire de la beauté n'est pas la laideur,
mais la détresse, la déprime, l'incompréhension ...
Cette situation se présente en bonne part (4/9) sur le plan de la causalité
avec la beauté, en douce harmonie, comme un bain d'insondable vertige en fleur.
Bien à chacun et à tous
Bonne suite et souriante journée
Merci beaucoup
Re: Extimité
Bonjour,
Je ne connaissais pas non plus cette expression, j'avoue ne pas en avoir bien saisi le sens, après quelques recherches voici un définition simplifiée afin de mieux comprendre:
Extimité: Par opposition à l'intimité, le désir de rendre visible certains aspects de soi jusque là considérés comme relevant de l'intimité. L'eximité c'est tout simplement l'intimité extériorisée.
Bonne journée.
Je ne connaissais pas non plus cette expression, j'avoue ne pas en avoir bien saisi le sens, après quelques recherches voici un définition simplifiée afin de mieux comprendre:
Extimité: Par opposition à l'intimité, le désir de rendre visible certains aspects de soi jusque là considérés comme relevant de l'intimité. L'eximité c'est tout simplement l'intimité extériorisée.
Bonne journée.
Laëtitia- (Néophyte)
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Re: Extimité
La pratique de l'ennéagramme des typologies comme vecteur d'extimité ?
De même : L’estime de soi est la rencontre de plusieurs mouvements qui vont co-exister ou se combattre à l’intérieur d’une personne dans ses comportements, ses convictions, ses justifications, ses ajustements, ses projections, ses affrontements, ses transferts ou ses transactions durant les accords à rompre, à conclure ou à tenir et à maintenir , en elle-même avec son entourage.
L'intimité, l'extimité en relation avec l'estime de soi.
Se surestimer, se sous-estimer, surestimer l'autre, sous-estimer l'autre mène aux fausses motivations.
L'extimité se présente sous les trois modes actif, passif et neutre analogues
à ceux de la consonance, de la dissonance et de la neutralité cognitive.
L'Exitimité semble fonctionner comme une fiction spirituelle à la manière d'une oeuvre d'art
souvent à la gloire des dogmes sociaux, du cynisme ambiant et de Saint Ego dès qu'il ne s'agit plus de dépassement de soi.
Merci beaucoup
Jusque à preuve du contraire,
la pratique de l'ennéagramme des profils typologiques
et des personnalités repose principalement sur l'extimité.
la pratique de l'ennéagramme des profils typologiques
et des personnalités repose principalement sur l'extimité.
De même : L’estime de soi est la rencontre de plusieurs mouvements qui vont co-exister ou se combattre à l’intérieur d’une personne dans ses comportements, ses convictions, ses justifications, ses ajustements, ses projections, ses affrontements, ses transferts ou ses transactions durant les accords à rompre, à conclure ou à tenir et à maintenir , en elle-même avec son entourage.
L'intimité, l'extimité en relation avec l'estime de soi.
Se surestimer, se sous-estimer, surestimer l'autre, sous-estimer l'autre mène aux fausses motivations.
L'extimité se présente sous les trois modes actif, passif et neutre analogues
à ceux de la consonance, de la dissonance et de la neutralité cognitive.
L'Exitimité semble fonctionner comme une fiction spirituelle à la manière d'une oeuvre d'art
souvent à la gloire des dogmes sociaux, du cynisme ambiant et de Saint Ego dès qu'il ne s'agit plus de dépassement de soi.
Merci beaucoup
Dernière édition par Solasido le Mar 5 Aoû - 15:21:56, édité 1 fois
Re: Extimité
solasido, je baisse les bras...
je reste admirative devant tant de connaissances et d'érudition !
j'aime beaucoup la phrase "maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise..."
c'est ce qui est le plus difficile...
merci, solasido, pour ces explications...
je reste admirative devant tant de connaissances et d'érudition !
j'aime beaucoup la phrase "maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise..."
c'est ce qui est le plus difficile...
merci, solasido, pour ces explications...
niloute- (Expert)
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Re: Extimité
Bonjour Niloute,
Ce n'est pas tant une question de connaissance et d'érudition ,
mais d'un changement d'attitude, de regard vis à vis des échanges.
Se placer sous le mode de la relation induit inexorablement une attitude [maitre-élève] qui
génère des variations involontaires de l'intimité ou de l'extimité si bien qu'on se perd et se trouve,
puis on se reperd et se retrouve encore dans l'interrogé à force de suivre les autres, où tout s'efface,
encore, longtemps après, que cruel, le plaisir en soit, parti (se) manger par coeur, (se) boire et (se) bêler du regard.
Dès lors l'urgence devient grande de renoncer aux paniques suicidaires, car sans dépassement de soi,
on se retrouve dans les cycles des peurs, des conditionnements, des résistances, des médias et des auto-questionnements.
La solution adoptée pour éviter ces variations involontaires de l'attention et donc pour favoriser l'approche aussi silencieuse qu'attentive des êtres, des choses et des ensembles vivants, est de placer les échanges sous l'angle du temps d'un repas que décrit l'oraison dominicale par exemple.
Tout le monde a au moins, quelques fois, cuisiné lui-même son repas et se rend compte qu'il convient de prendre soin de ce qui entre ou sort de la bouche ou des neuf orifices du corps.
Comme un dessin vaut mille mots, le diagramme suivant résume le temps d'un repas ... ici il s'agit de trancher lorsque l'on fait son marché et lorsque que le repas est servi, ce qui se trouve devant les dents est à tous (sans extimité), tandis que ce qui se cherche derrière entre la langue et les dents se repose dans la bouche de celui qui se nourrit.
Maitrise son abandon, abandonner la maitrise se rapporte avantageusement au temps d'un repas où il n'est besoin d'aucune virtuosité, pour consommer son repas, dès que la faim demeure le meilleur des cuisiniers.
Pour le temps d'un message pleine ou vide, la conscience sert de nourriture à l’intention, à l'intuition, à l'attention, à l'intérêt.
Placer nos échanges sous l'angle de la relation signifie commencer par la soif plutôt que par la fin, et ainsi se confondent la fin et les moyens
Placer nos échanges sous l'angle du temps d'un repas permet de trianguler c'est à dire maitriser son abandon, abandonner la maitrise.
Paradoxalement, seul, celui qui commence par écouter et recevoir avec toujours plus d'abandon aura su donner et créer avec toujours plus de maitrise.
Bien à chacun et à tous
Bonne suite et souriante journée
Merci beaucoup
niloute a écrit:solasido, je baisse les bras...
je reste admirative devant tant de connaissances et d'érudition !
j'aime beaucoup la phrase "maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise..."
c'est ce qui est le plus difficile...
merci, solasido, pour ces explications...
Ce n'est pas tant une question de connaissance et d'érudition ,
mais d'un changement d'attitude, de regard vis à vis des échanges.
Se placer sous le mode de la relation induit inexorablement une attitude [maitre-élève] qui
génère des variations involontaires de l'intimité ou de l'extimité si bien qu'on se perd et se trouve,
puis on se reperd et se retrouve encore dans l'interrogé à force de suivre les autres, où tout s'efface,
encore, longtemps après, que cruel, le plaisir en soit, parti (se) manger par coeur, (se) boire et (se) bêler du regard.
Dès lors l'urgence devient grande de renoncer aux paniques suicidaires, car sans dépassement de soi,
on se retrouve dans les cycles des peurs, des conditionnements, des résistances, des médias et des auto-questionnements.
La solution adoptée pour éviter ces variations involontaires de l'attention et donc pour favoriser l'approche aussi silencieuse qu'attentive des êtres, des choses et des ensembles vivants, est de placer les échanges sous l'angle du temps d'un repas que décrit l'oraison dominicale par exemple.
Tout le monde a au moins, quelques fois, cuisiné lui-même son repas et se rend compte qu'il convient de prendre soin de ce qui entre ou sort de la bouche ou des neuf orifices du corps.
Comme un dessin vaut mille mots, le diagramme suivant résume le temps d'un repas ... ici il s'agit de trancher lorsque l'on fait son marché et lorsque que le repas est servi, ce qui se trouve devant les dents est à tous (sans extimité), tandis que ce qui se cherche derrière entre la langue et les dents se repose dans la bouche de celui qui se nourrit.
Maitrise son abandon, abandonner la maitrise se rapporte avantageusement au temps d'un repas où il n'est besoin d'aucune virtuosité, pour consommer son repas, dès que la faim demeure le meilleur des cuisiniers.
Pour le temps d'un message pleine ou vide, la conscience sert de nourriture à l’intention, à l'intuition, à l'attention, à l'intérêt.
Placer nos échanges sous l'angle de la relation signifie commencer par la soif plutôt que par la fin, et ainsi se confondent la fin et les moyens
Placer nos échanges sous l'angle du temps d'un repas permet de trianguler c'est à dire maitriser son abandon, abandonner la maitrise.
Paradoxalement, seul, celui qui commence par écouter et recevoir avec toujours plus d'abandon aura su donner et créer avec toujours plus de maitrise.
Bien à chacun et à tous
Bonne suite et souriante journée
Merci beaucoup
Dernière édition par Solasido le Mar 5 Aoû - 18:06:33, édité 3 fois
Re: Extimité
Bonjour Laetitia
Piège de la lucidité : c'est à force de comparer que l'incomparable échappe. même au-delà du miroir ...
Merci beaucoup
Laëtitia a écrit:
message (plus clair) publié par Laëtitia le 05/08/2014 à 12:39
Bonjour,
Je ne connaissais pas non plus cette expression, j'avoue ne pas en avoir bien saisi le sens, après quelques recherches voici un définition simplifiée afin de mieux comprendre:
Extimité: Par opposition à l'intimité, le désir de rendre visible certains aspects de soi jusque là considérés comme relevant de l'intimité. L'eximité c'est tout simplement l'intimité extériorisée.
Bonne journée.
Solasido a écrit:Publié le 29 juillet 2014 par SolA défaut d’aimer l’orthographe, ne pas s’empêcher d’apprécier les mots, les ériger en cathédrale. Je vous en propose un: Extimité.
C’est l’extériorisation de l’intimité, de notre intimité.
Piège de la lucidité : c'est à force de comparer que l'incomparable échappe. même au-delà du miroir ...
Merci beaucoup
Re: Extimité
niloute a écrit:solasido, je baisse les bras...
je reste admirative devant tant de connaissances et d'érudition !
j'aime beaucoup la phrase "maîtriser son abandon, abandonner sa maîtrise..."
c'est ce qui est le plus difficile...
merci, solasido, pour ces explications...
Merci beaucoup
Re: Extimité
Ce texte est vraiment très beau, et je le trouve juste, car lorsque tout nous semble perdu, il suffit certaines fois de se re poser afin de trouver les forces nécessaires et de continuer notre chemin de vie, j'aime beaucoup ton phrasé, ton verbe, même si je l'avoue je ne prends pas assez de temps pour tout comprendre, appréhender, je ressens un courant de chaleur en te lisant et cela me va... Merci de le partager...
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Re: Extimité
très jolis posts ! merci solasido !
niloute- (Expert)
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Re: Extimité
Bonjour Niloute
Bien à toi et à tous
Bonne suite et souriante journée
Tout le plaisir est pour moi redoublé car partagéniloute a écrit:très jolis posts ! merci solasido !
Bien à toi et à tous
Bonne suite et souriante journée
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